Paysage dans la ZMA
Six membres d’ASAM Nîmes (présidente, secrétaire, trésorier adjoint, un membre du CA et 2 adhérents) ont passé quelques jours, du 11 au 16 juin, sur la ZMA.
Comme prévu dans le projet Kit Mère Enfant, Aina Soa, nous souhaitions rencontrer les différents intervenants, acteurs et bénéficiaires, pour faire le point avec eux sur ce programme qui arrivera au terme de sa prise en charge en fin d’année.
Après la rencontre avec Carole et le nouvel intendant à Antananarivo, nous avons été accueillis par Roger-Aimé et Nathalie qui, ainsi que Marthe, nous ont accompagnés dans les différents centres où nous avons échangé avec les médecins présents, sages-femmes, infirmiers, et quelques femmes enceintes ou récemment accouchées, participant au programme.
Ce programme d’information et de surveillance des femmes pendant leur grossesse, leur accouchement et la période post-natale, avec la remise d’un kit, (matériel d’hygiène pour la mère et l’enfant) est important, de l’avis de tous apprécié. Il favorise le suivi de l’état de santé des mères et des bébés pendant les premiers mois de leur vie.
Les objectifs de ce programme, diminution de la morbidité et mortalité mère-enfant, ont-ils été atteints ?
La mesure de son efficacité est difficile à quantifier par manque de données statistiques précises sur la population de la ZMA.
Quelles suites lui donner ? Sous quelles formes ? Nous y réfléchissons.
Ce que nous avons vu lors de nos déplacements dans la ZMA, par rapport à nos souvenirs :
- Une nette augmentation des plantations,
- De beaux villages, avec de nouvelles constructions, à étage quelquefois, des piscicultures,
- Certaines maisons abandonnées, très délabrées,
- Un domaine Faniry, accueillant, chaleureux, une installation de distillation des huiles essentielles en expansion,
- La surprenante ferme à spiruline.
Des rencontres sportives très sympathiques ont été organisées à Ambatolahihazo et Ampasipotsy auxquelles nous apportons notre participation, avec du matériel, ballons, filets, maillots.
Les nouveaux venus de notre équipe à la ZMA ont été agréablement surpris par l’accueil que nous y avons reçu, la vie qui s’y développe. Dont la difficulté, après la découverte de la vie à Antananarivo ou le long des routes du pays que nous avons sillonnées, prend une toute autre dimension