ASA – Ankohonana Sahirana Arenina
Une association malgache à but humanitaire. Reconnue d’utilité publique pour venir en aide aux familles sans abri ou très défavorisées d’Antananarivo à Madagascar en vue de leur réinsertion sociale.
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A l’origine de l’ASA
1991 » Cette histoire est née de la volonté de quelques pionniers qui ont su se montrer persuasifs en mobilisant au fil des années des acteurs de plus en plus nombreux à cet ambitieux projet » Paul Malartre (Président d’ASA France de 2007 à 2020).
- 1995 Le projet prend forme après plusieurs années d’études et d’enquêtes : les quinze premières familles sont accueillies.
- 1996 La phase 2 s’ouvre autour d’une ferme-école à Antanety à 17 km de la capitale, tandis qu’arrivent quinze autres familles.
- 1997 Démarrage de la phase 3 avec la création du premier village sur le site d’Ampasipotsy dans le Moyen-ouest, et installation des familles qui avaient terminé leurs 3 années de formation.
Schéma des phases de réinsertion des familles, depuis leur recrutement par des travailleurs sociaux à Antananarivo jusqu’à leur installation définitive en milieu rural
La réinsertion dans le tissu social de familles marginalisées par leur extrême pauvreté est le but final de l’ASA, un objectif commun à beaucoup d’associations.
Quelle est la spécificité de l’ASA ?
C’EST UN PROJET qui marche !
- Plus de 20 années d’expérience permettent de l’affirmer, avec près de 600 familles en majorité autonomes.
- Ouvert : les bénéficiaires, volontaires, ne sont pas « ghettoïsés », mais parfaitement intégrés aux communautés voisines avec échanges permanents des savoir-faire, et accessibilité pour les paysans alentour aux installations ASA : écoles, dispensaires, église, silos, pépinière…
- Malgache, donc adapté à la culture et aux moyens du pays. Le gouvernement malgache appuie ce projet. L’Etat voit la possibilité de réinsérer des populations urbaines ou rurales totalement marginalisées, et de contribuer ainsi à l’effort de développement national. C’est ainsi que l’ASA a reçu de l’Etat 15.000 ha de terres dans le Moyen-Ouest pour y installer ses villages. L’ASA a reçu en 2010 du gouvernement malgache la reconnaissance d’Utilité Publique.
- Exigeant : demandant dès le départ de gros efforts aux familles, des contraintes d’engagement loin d’un simple assistanat.
- Il s’adresse à des familles et non à des individus isolés. Il y a donc une dynamique basée sur l’avenir des enfants. C’est ce que valorise la pédagogie vigilante et constante des encadreurs. Ceux-ci s’emploient à préparer cette nouvelle vie de paysans ou artisans autonomes, autant dans les esprits que dans les corps et les apprentissages.
- Souple dans son application, avec une adaptation très pragmatique aux problèmes. Il le faut dans ce pays où tout peut arriver : cyclones, sauterelles, feux de brousse, vols de zébus…
- Il s’appuie sur tout un réseau de soutien, en France, par l’intermédiaire de 15 associations réparties sur le territoire.
« La lancée de l’ASA en juin 1991 s’inscrit dans la perspective de contribuer activement, parallèlement aux autres ONG ou associations diverses, à combler le vide institutionnel caractérisé par l’insuffisance de l’Etat dans le règlement des problèmes quotidiens vitaux : hébergement, nourriture, soins médicaux. » In: L’aventure de l’ASA, p. 20, 2018.
Responsabilisation et désengagement progressif
L’esprit de l’ASA : former des citoyens à part entière. Les familles prennent des responsabilités progressivement. Les villages ont chacun un chef, une présidente des femmes, un responsable de la fontaine, un autre de la sécurité. Les parents se réunissent en « Ecoles de parents ».
Des solidarités s’exercent entre les villageois pour l’organisation des stocks de récoltes pour les jours de soudure ou des ventes aux collecteurs.
Des comités intervillageois avec la gendarmerie en place exercent la défense contre les dahalos (voleurs de zébus).
Les familles et les enfants des écoles participent à des activités de reboisement et de plantation d’arbres fruitiers.
En résumé, domaines d’intervention
- Social : encadrement social et gestion familiale.
- Educatif : enseignement primaire, secondaire, lycée, internats, maison des jeunes.
- Sanitaire : consultations médicales, traitements, pharmacie, soins dentaires, adduction d’eau potable.
- Economique : encadrement agricole, formation aux métiers ruraux, gestion économique des ressources, développement des Activités Génératrices de revenus (AGR),
- Développement communautaire : grenier communautaire pour les récoltes, promotion des associations et groupements
- Désenclavement environnemental : constructions d’infrastructures, reboisement, réhabilitation des pistes.
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