Parrains de l’ASA !

Biographie d’Alexandre et Sonia Poussin

Ecrivains voyageurs au long cours, réalisateurs. Après un tour du monde à vélo et la traversée de l’Himalaya avec Sylvain Tesson, Alexandre Poussin est parti en Afrique pendant trois ans avec sa femme Sonia pour en remonter le Grand Rift, du Cap de Bonne Espérance en Afrique du sud jusqu’au Mont des Béatitudes en Israël, sur les traces des premiers hominidés.

Cette longue marche « Dans les Pas de L’homme » leur a permis d’effectuer 14000 km à pied et de réaliser une série documentaire de 12×26′ diffusée sur France 3. Deux enfants plus tard ils sont repartis pour 4 ans à Madagascar afin d’en faire le tour avec une charrette tirée par des zébus pour une étude en profondeur de tous les aspects sociaux économiques et environnementaux du pays. Ils en sont revenus avec une série documentaire de 16×52′ diffusée sur les chaines Voyage, France Ô et France 5. Le premier tome, intitulé de Tana à Tuléar, d’un récit qui en comptera 3, est sorti au printemps 2021. Le tome 2 est également sorti, en janvier 2022.

Rencontre avec l’ASA

« Nous avons rencontré le frère Jacques deux jours après notre arrivée à Tana, par le truchement d’une amie. A cet instant T nous n’avions pas réservé d’hôtel, et nous ne savions absolument pas dans quelle direction nous allions quitter Tana pour notre projet de tour du pays avec une charrette à zébus accompagnés de nos deux enfants. Ces deux clins d’œil du destin, du hasard, ou de la Providence, selon les croyances de chacun, nous ont donné notre première destination : Ampasipotsy, et donc le sens anti-horaire de notre tour de Madagascar.

Le temps de construire la charrette à Tana, nous avons eu le loisir d’aller filmer un travailleur social de l’Asa à Ampefilho pour l’identification des famille susceptibles de bénéficier du programme de l’Asa, mais aussi de visiter pré-casa, casa1, casa2 et Casa 3, et le Domaine Saint-François,  qui nous ont donné une vision claire de l’incroyable pertinence de l’ensemble du projet. Il ne manquait que de faire le premier pas, qui s’est fait depuis le Domaine Saint François où nous avons appris, comme les bénéficiaires de l’ASA, à conduire une paire de zébus !

Notre arrivée à Ampasipotsy après 23 jours de marche et de nombreuses péripéties, ainsi que le séjour d’une dizaine de jours que nous y avons fait, n’ont fait que renforcer ces premières impressions positives. 4 ans et 5000 km plus tard, je peux confirmer que nous n’avons rien vu d’équivalent dans tout le pays. Aucun gouvernement malgache n’a réussi à ce jour le quart du dixième de ce que fait l’ASA…

Vous oeuvrez donc pour une cause juste, une juste cause, efficace, utile et pérenne. Il est très difficile de restaurer la dignité de gens qui ont été broyés par la vie et de sortir de la misère des familles qui ont été laissées pour compte par l’économie ou la politique. L’ASA y parvient, non sans peine, grâce à vous et à votre soutien, c’est pourquoi nous sommes très honorés avec Sonia, si vous nous acceptez comme tels, d’en devenir les parrains et marraines. Cela a beaucoup de sens pour nous, car c’est l’ASA qui a planté en nos cœurs la première graine de notre passion malgache. »