Benoît Pelier
Médecin de formation, je n’ai cessé de m’intéresser à Madagascar depuis plusieurs dizaines d’années.
En 2012, avec ma femme et des amis nous avons concrétisé notre envie de soutenir certaines populations défavorisées de ce pays très attachant en créant ASAPARISMADA et en intégrant la grande famille de l’ASA.
Depuis, je me suis investi dans le réseau ASA France pour fédérer les efforts des associations membres, au profit de l’action complexe et généreuse de l’ASA.
Récemment nommé président d’ASA France, je mesure l’enjeu et les attentes que représentent cette responsabilité.
Avec toute l’équipe de notre conseil d’administration, et appuyés sur les nombreux acteurs du réseau, je ne doute pas que nous réussissions à aider l’ASA dans son évolution.
Véronique Douillet
Si j’ai choisi mon métier de dentiste, c’est parce que je comptais bien pratiquer aussi dans les pays du sud… La rencontre avec Franck Defais, fils du président d’ASAM Haute Provence a été décisive, on pouvait partir à Madagascar, en brousse dans les dispensaires de l’ASA. A la troisième mission, frère Jacques m’a nommée « responsable » des missions dentaires pour les villages de l’ASA. Forte de cette « promotion » j’ai commencé à organiser des missions avec des amis dentistes et devant ma motivation EMI (Entraide Médicale Internationale) a financé l’installation d’un fauteuil dentaire dans le dispensaire d’Ampasipotsy.
Le fait de revenir régulièrement m’a profondément attachée à l’œuvre de l’ASA et à ses villageois. En 12 ans de présidence, notre rayon d’action s’est étendu en Provence, ASAM Haute Provence est devenue ASAM Provence.
Au fil des voyages ma motivation est de plus en plus profonde pour accompagner les familles vers leur autonomie. Pour cela, j’ai créé Boutik’ASA pour développer les ventes des huiles essentielles et de l’artisanat produits par l’ASA. Je propose le parrainage des enfants et les bourses d’études pour les bacheliers méritants. J’organise 2 fois par an des voyages découvertes, et facilite les missions de jeunes étudiants français pour partager leurs compétences, rien de tel que de venir sur place pour adhérer au projet. Accompagnée par des associations partenaires, j’ai initié et suivi le financement et la réalisation de différents chantiers pour l’accès à l’eau potable, aux toilettes et l’électrification solaire de plusieurs bâtiments.
Patrice Guerrini
Connaissant Pierre Chalvidan depuis plus de 40 ans au sein de diverses activités à Saint-Mandé, j’ai intégré naturellement l’association ADAMA et participé activement à son action pendant plus de 25 ans. Il y a déjà plusieurs années, j’ai eu l’occasion de me rendre à Madagascar et au Mali avec l’équipe d’ADAMA et d’appréhender les difficultés et les atouts de ces populations que j’avais connues au travers de mes parents et dans ma jeunesse – mon père ingénieur agronome ayant effectué toute sa carrière dans différents pays d’Afrique. Je n’avais pas eu la possibilité au cours de mes études et de ma vie professionnelle (médecin hospitalier en région parisienne) de m’y réimpliquer. La retraite m’a donné l’opportunité de m’engager un peu plus dans la vie associative et j’ai intégré l’équipe d’ASA France, il y a 4 ans. Il y a quelques semaines j’ai pris la succession de Jean Guinard au poste de trésorier. Je souhaite donc au travers de nos actions stabiliser ce projet qui est maintenant arrivé à maturité et obtenir à moyen terme l’auto-gestion de celui-ci, afin de nous impliquer dans un éventuel nouveau projet.
Monique Rey
Née à St Etienne et ayant étudié à la Fac de Lettres de St Etienne et de Lyon, j’ai fait la connaissance de Jacques Tronchon avant qu’il ne devienne franciscain et plus tard président de l’ASA. Dès mon départ en retraite je me suis investie à Casa Tana puis à ASA France, motivée et même passionnée par l’action judicieuse de l’ASA qui correspondait tout à fait à ma conception de l’aide humanitaire, destinée à promouvoir l’éducation, l’intégration et l’autonomie de ceux qui sont les plus marginalisés. Pendant ces années d’engagement, je me suis surtout consacrée à faire prendre conscience aux plus jeunes de la nécessité d’être solidaires. Dans un désir de transmission (propre à ma vocation d’enseignante), j’ai partagé mes belles découvertes et rencontres lors de mes voyages à l’ASA et à Madagascar, heureuse de connaître ce peuple attachant et sa culture. Heureuse de voir les progrès des familles qui, courageusement, ont voulu sortir de leur misère. Heureuse de trouver ainsi, dans la vie associative, l’ouverture aux autres telle que l’espérais.
Jacques Aubert
Je suis arrivé à ASAM Dourdan parce que j’ai travaillé deux ans
à Madagascar (1968-1970 – Travaux routiers financés par le Fonds Européen de Développement) et que j’ai gardé un souvenir nostalgique de ce pays très riche humainement et doté d’une nature exceptionnelle. Au moment de la retraite en 2005, nous sommes retournés sur nos « anciennes terres » où notre ainée est née (le triangle de la vanille : Sambava-Antalaha-Andapa) et, au retour, j’ai cherché une association qui soit proche de Rambouillet, où nous habitons, et qui soit fortement engagée dans le développement de Madagascar. C’est alors que j’ai rencontré Casimir et Françoise RAKOTOANOSY et que j’ai adhéré à l’association ASAM-Dourdan.
Henri Balsan
Membre d’ASAM Lyon depuis 2003.
Membre fondateur Asam Drôme Provençale depuis 2013 et Président pendant 10 ans.
Membre du CA d’ASA France depuis 2019
Pierre Chalvidan
Universitaire, je me suis de longue date intéressé aux questions de Développement, dans l’esprit de la Chronique Sociale, d’abord, à Lyon, puis du Centre Lebret à Paris. J’ai dû citer cent fois, la formule, à mon sens récapitulative, du père Lebret : le Développement : « une montée humaine …Tout l’homme et tous les hommes… ». Avec comme fondements, deux points forts de la Doctrine sociale de l’Eglise : la priorité absolue de la personne et le respect du principe de subsidiarité. Cela m’a valu de nombreuses interventions en Afrique dans le cadre de l’Université, de l’Unesco ou de l’Union européenne. Et c’est à l’occasion d’une mission d’enseignement à l’université de Fianarantsoa qu’il m’a été donné de rencontrer, d’abord, le père Estrade, lazariste, compatriote cévenol et fondateur à Manakara d’un Centre de Promotion humaine (« Aina »- La vie ), puis Jacques Tronchon et le projet Asa, dont la visée intégrale m’a également séduit.
En 1996 j’ai lancé, pour soutenir leur action, l’association ADAMA, laquelle s’est intégrée au réseau Asa France. Après le décès de Paul Malartre, ayant lui-même assuré le relais de Maryse Mathieu, j’ ai assumé la présidence du réseau de 2019 à 2024. Avant de passer la main, avec bonheur, à une nouvelle équipe.
Philippe Hamelin
Fils d ‘agriculteur du Berry j’ai passé mon enfance dans les champs et fait des études d‘agronomie. Après 40 ans de vie professionnelle comme cadre dirigeant dans les coopératives agricoles françaises j’ai découvert au travers d’Asam Provence l’ASA Madagascar et la ZMA lors d’un voyage avec Véronique Douillet en novembre 2023 pour un projet micro crédit élevage. J’y suis retourné en avril 2024 pour étudier la possibilité de construire sur la ZMA des PPI (petits périmètres irrigués) comme moyen de favoriser l’autonomie alimentaire et le développement économique des familles.
Giovanni Roncatti
Grand voyageur par passion avec ma famille ou par obligation professionnelle, j’ai réalisé en 2023 un voyage de 4 semaines à Madagascar où j’ai pu découvrir un pays merveilleux mais aussi un peuple meurtri. Le long de la Nationale 7, j’ai côtoyé une population qu’une grande gentillesse, d’une culture ancestrale et fragilisée par le manque de ressources, l’inflation, l’insécurité et la corruption. Dès lors, j’ai décidé de m’engager auprès de ASAParisMada puis de ASA France pour apporter mon humble participation. Ingénieur de formation, cadre dirigeant dans de grandes entreprises de distribution, je suis maintenant consultant freelance. Je conduis depuis 35 ans des projets, des transformations dans les organisations et dans les processus des entreprises.
Patient, organisé, pragmatique et à l’écoute du terrain, je sais que chaque pays a sa culture, ses pratiques, ses objectifs et qu’il faut s’y adapter. L’humain a toujours été au centre de mes préoccupations. Nommé Administrateur de ASA France en mai 24, je contribue à l’avancement des missions